Khvicha, tu es arrivé il y a quelques mois à Paris… Comment ton adaptation se déroule-t-elle ?

« Je pense que le plus difficile, c'est qu'un transfert en hiver peut aussi être compliqué pour l'entraîneur, car on rejoint l'équipe en milieu de saison. Le temps d'adaptation est court, cependant, je pense m'être plutôt bien adapté, grâce au Président, au staff, aux entraîneurs, au club et, bien sûr, aux joueurs, qui m'ont réservé un accueil chaleureux. Je me sens vraiment bien ici et ce soutien m'aide à être plus performant sur le terrain. »

Les supporters t’ont déjà adopté…

« Le fait qu'ils m'aient accueilli si rapidement dans la famille et que je me sois senti vraiment heureux et à l'aise m'aide vraiment à trouver ma place sur le terrain, et je fais de mon mieux pour en profiter au maximum. Dès les premiers instants, j'ai ressenti un soutien fort de la part des supporters. Puis, lorsque j'ai mis les pieds sur le terrain, je me suis senti à la fois heureux et comme un grand footballeur. Tout cela, c'est grâce à ce club : il vous accueille d'une manière qui vous permet de croire en vous et de réaliser votre valeur en tant que joueur. Ma première impression a été de me sentir comme un footballeur de haut niveau ayant rejoint un grand club, et cela compte beaucoup pour un joueur. La façon dont le club vous met à l'aise joue un rôle essentiel. »

Tu as également découvert le Campus PSG. Qu’en as-tu pensé ?

« Il n'y a vraiment rien à redire : ici tout est au plus haut niveau. On a toutes les possibilités de s'entraîner individuellement et de récupérer rapidement. Le Campus PSG est entièrement équipé. Cela nous aide beaucoup, surtout avec autant de matches, tous les trois jours. Nous utilisons toutes les ressources du centre d'entraînement, et cela nous aide énormément. Sans parler des services de psychothérapie et du personnel médical : ils sont toujours là pour nous. Que vous ayez besoin de repos ou d'une séance d'entraînement personnalisée, cet endroit a tout ce qu'il faut. Il suffit de se concentrer sur le football et l'entraînement, et le club s'occupe de tout le reste. Ce genre de soutien est extrêmement important pour un joueur. Et quand on regarde les joueurs du Centre de Formation, avec les installations dont ils disposent, comme le soutien et les nombreuses salles, il est clair que le club joue un rôle majeur dans leur croissance. »

Que penses-tu de la ville ?

« Il est bien connu que Paris est l'une des plus belles villes du monde, et je suis vraiment heureux d'être ici et de jouer pour ce club. Honnêtement, c'est quelque chose d'inimaginable. Tout s'est parfaitement bien passé : je vis dans une ville formidable et fais partie d'un club formidable. Je pense que la ville joue un rôle important, surtout lorsqu'on a une famille qui vit avec soi. Il est important que l'endroit soit confortable et paisible. Ma famille et moi nous sentons bien ici, nous sommes vraiment heureux. Aujourd'hui, je fais partie de cette équipe et je tiens à remercier tous mes coéquipiers pour leur accueil chaleureux et pour m'avoir tant expliqué sur le club et la vie locale. »

Peux-tu nous parler de ta relation avec Luis Enrique ?

« Le rôle de l'entraîneur est extrêmement important dans la carrière d'un footballeur. Ce qui m'a le plus marqué chez lui, c'est son caractère et la façon dont il traite ses joueurs. Il vous donne le sentiment, sur et en dehors du terrain, que vous devez tout donner, pour le club et pour tous les supporters. Il vous traite avec un tel respect et une telle clarté… Nous savons tous quel genre d'entraîneur il est mais personnellement, c'est son humanité qui m'a le plus marqué, sa façon de communiquer avec les joueurs, de raconter l'histoire du football. Je suis vraiment heureux d'être ici avec lui, dans un tel club. »

Tu as été sacré champion de France… Quel est ton sentiment ?

« Je suis évidemment très heureux d'avoir remporté ce titre. Cela dit, nous avons encore beaucoup d'objectifs. Il y a encore une chance de remporter deux autres titres, et nous donnerons tout ce que nous avons sur le terrain pour y parvenir. Nous travaillons dur pour remporter ce que nous méritons. Nous donnons le maximum. La concentration est toujours là car rien n'est encore joué pour nous. Nous devrons tout donner. »

Retour à l’UEFA Champions League ce mardi avec un déplacement à Londres. Que représente cette compétition pour toi ?

« C'est probablement le plus grand tournoi de football, à mon avis. Y participer est le rêve de tout footballeur. Et tout le monde veut la gagner, mais c'est incroyablement difficile. Atteindre ce stade est difficile pour n'importe quelle équipe. Son nom est éloquent : la Ligue des Champions. C'est un tournoi pour les champions, et chaque club a les capacités et les compétences pour la gagner. Nous devrons rester concentrés sur notre jeu, de se concentrer pleinement sur chaque match et chaque instant. »

Ton but contre Aston Villa s’est avéré décisif dans cette double confrontation…

« Quand on vise les demi-finales de la Champions League et qu'on marque à un moment aussi crucial, à domicile, devant son public et pour son équipe… C'est probablement le but le plus important, le plus joyeux et le plus émouvant que j'ai jamais marqué. J'étais absolument ravi. J'espère que je continuerais à marquer des buts encore plus beaux et plus significatifs. »

Après Liverpool et Aston Villa, place donc à un nouveau duel contre un club anglais !

« D'un côté, c'est formidable, mais de l'autre, peut-être moins, car ils étudient nos matches, même si l’inversent est aussi vrai. Nous suivons leurs matches de près. C'est vraiment positif d'avoir une meilleure compréhension du football anglais maintenant, surtout après avoir affronté des équipes comme Liverpool et Aston Villa. Ce n'était pas facile de les affronter sur le terrain, mais nous avons tout donné. Je pense que tout cela aura un impact positif et que cela nous aidera contre Arsenal. »