UN GROUPE UNI ET SOUDÉ

« C'est très important d'avoir ce lien entre tous les joueurs, pas que sur le terrain, mais aussi en dehors. Les gens ne voient que ce qui se passe en match ou parfois à l’entraînement, mais ils ne voient pas tout ce qui se passe en dehors, les petits-déjeuners qu’on prend ensemble, les moments en salle de musculation, avec les kinés, les voyages… On partage tellement de temps ensemble ! Moi, je passe plus de temps avec eux, avec mes coéquipiers, qu'avec ma femme ! Et tu es donc obligé d’avoir une bonne connexion, un bon lien avec tes coéquipiers, tes partenaires. Et c'est ça qui fait aussi la différence sur le terrain. Quand tout le monde s'entend bien, quand il y a une bonne entente. Tout le monde veut aller chercher le même objectif. »

SON RETOUR DE BLESSURE À SALZBOURG

« Je ne pensais pas jouer parce que ça faisait une semaine que je m'entraînais avec l'équipe et c'est là qu'on marque le deuxième but. Le coach vient me voir et me demande si j’ai envie de jouer. Quand je lui ai dit que oui bien sûr, il m’a demandé d’aller m’échauffer, et j’y suis allé comme un gamin de 17 ans. Mon premier match à fond. Ce n’est jamais facile de revenir de blessure. Mais quand tu reviens et que tu ressens tout ce que signifie un match de foot avec l'ambiance... En plus, sur un match de Champions Ligue, ce qui est encore plus fort, encore plus intense. Ce sont des moments de fierté et de bonheur. »

LA FOLIE MANCHESTER CITY

« Des sensations incroyables… En plus, j'étais sur le banc et je suis entré. Du coup quand j'étais sur le banc, j’admirais la performance des supporters ! Ils sont incroyables. C'est vrai que du début à la fin, ils n’ont pas arrêté. C'était vraiment notre 12e homme. Et même quand on perdait 2-0, ils étaient là. Souvent dans les autres stades, tu perds deux zéro, tu es presque éliminé… Ça siffle et les gens partent. Mais là… C'est là que ça a poussé. Ils étaient derrière nous. Ils font aussi partie de la folie de cette soirée »

L’APPROCHE MENTALE

« Dans une carrière, tu ne sais pas ce qui peut t'arriver. Et malheureusement, moi j'ai eu ces deux grosses blessures dans ma carrière. Mais le plus important, c'est le mental. Si mentalement tu es bien, tu es serein… je savais dès ma blessure que j'allais revenir. C'est vrai que quand tu reviens, tu as toujours besoin de temps pour être à ton maximum, à 100 %, ou comme tu étais avant. Il y a un moment où tu vas arriver à ton niveau d'avant. Je le sais. Je sais que mentalement je vais revenir comme j'étais avant ma blessure. Ça prend du temps. Mais je sais que petit à petit, je vais revenir à 100 %. »

LA FAMILLE

« Pour moi, le Paris Saint-Germain, c'est devenu comme une deuxième famille. C’est un super club, très familial. Quand on parle du Paris Saint-Germain, les gens à l'extérieur, même les fans, les ultras, peuvent dire c'est un énorme club. C'est vrai, c'est un énorme club. Et je vous garantis que quand on vit tout de l'intérieur, tout le monde ressent la même chose. Nous sommes une famille, on est tous ensemble, et c’est cela qui fait la différence ici au PSG. »