Dimanche, le Paris Saint-Germain Handball a poursuivi son sans-faute en Liqui Moly StarLigue en venant à bout de Cesson-Rennes (35-29) au Stade Pierre de Coubertin. Retour sur cette affiche de la 12e journée de championnat.
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Faute d'un calendrier qui ne fait aucun cadeau aux hommes de Raul Gonzalez dans cette première partie de saison, le club de la capitale retrouve son antre du Stade Pierre de Coubertin pour la première fois en championnat depuis près d'un mois, et ne disputera plus qu'une seule rencontre devant son public au sein de l'élite en 2024, dans trois semaines face à Saint-Raphaël (20/12). Un fait qui rend cette rencontre d'autant plus cruciale pour conserver la tête du classement avant plusieurs déplacements périlleux du côté de Toulouse (8/12) et de la H arena de Nantes (15/12), actuel dauphin de nos Parisiens. Ainsi, Paris compte bien aborder cette rencontre avec sérieux et rigueur pour poursuivre son sans-faute en Liqui Moly StarLigue.
Malgré l’enchaînement des matches, nos Parisiens ne tardent pas à rentrer dans leur rencontre, et de quelle manière ! Que ce soit en attaque avec une action en solitaire merveilleusement menée et conclue par Jacob Holm ou en défense avec une première parade d’Andreas Palicka, les Rouge et Bleu assurent (5’ : 3-2). Sérieux et appliqué, le club de la capitale parvient rapidement à créer un premier écart face à une formation bretonne qui multiplie les pertes de balle (8’ : 6-3). Face à l’intensité mise en place par les hommes de Raul Gonzalez, Cesson-Rennes décide d’agir rapidement en passant à une attaque à 7. S’ils parviennent à être plus tranchants offensivement, les visiteurs se heurtent à un bloc défensif parisien parfaitement déployé pour conserver son avance (13’ : 9-6).
Après avoir débuté la rencontre sur un rythme effréné, nos Parisiens connaissent un léger temps faible, qui convainc Raul Gonzalez d’arrêter le jeu afin de livrer de nouvelles consignes à ses joueurs (18’ : 10-9). Comme souvent, la réaction parisienne ne tarde pas, et c’est de l’aile que les Rouge et Bleu font la différence avec un doublé de David Balaguer (21’ : 12-10). Les Irrreductibles ne se laissent pas distancer pour autant et font preuve d’autorité pour remettre les compteurs à zéro (25’ : 13-13). Les minutes filent, et la formation bretonne joue sa carte à fond pour prendre l’avantage dans cette fin de premier acte. C’est finalement avec une longueur de retard que Paris rentre aux vestiaires. Tout reste à faire lors d’un second acte qui s’annonce passionnant (30’ : 15-16).
30' : A la pause, Paris est mené d'une longueur face à une belle équipe de Cesson-Rennes, mais rien n'est joué ! #PSGCES pic.twitter.com/cYjE6ehvtu
Dès le retour des vestiaires, les nouveaux entrants font la différence côté parisien. Kamil Syprzak trouve le chemin des filets d’entrée, tandis que Jannick Green enchaîne deux parades de haut rang (34’ : 18-16). Le club de la capitale fait preuve d’une grande réussite dans ce début de second acte, et Kamil enfonce le clou d’un superbe chabala. Toujours muet après six minutes de jeu, Cesson-Rennes décide de poser un temps mort pour tenter de trouver des solutions (36’ : 20-16). Sans conséquence. La profondeur d’effectif parisienne fait toute la différence et c’est désormais Yahia Omar qui ouvre son compteur but. En grande forme ce soir, Luc Steins trouve quant à lui le chemin des filets de sa propre moitié de terrain, profitant de la quatrième parade de Jannick et de la cage vide bretonne (40’ : 23-19). À l’approche du dernier quart d’heure, Paris semble avoir pris une avance décisive grâce à une prestation offensive et défensive impériale depuis le retour des vestiaires (45’ : 27-21). Inarrêtable depuis son entrée en jeu à la reprise, Ferran Solé accroît l’écart en s’offrant un doublé pour porter son total à six réalisations ce soir (49’ : 31-23).
Si le sort de la rencontre est scellé, cela n’empêche pas nos Rouge et Bleu de maintenir un rythme élevé qui asphyxie des Bretons dépassés (51’ : 32-24). C’est encore en défense que Paris brille dans cette fin de rencontre, avec une double parade éclatante de Jannick pour conclure son festival. Après un premier acte équilibré, le club de la capitale a profité de sa profondeur d’effectif pour faire la différence et s’imposer face à des Bretons conquérants (60’ : 35-29). Une nouvelle prouesse collective pour le club de la capitale, qui a vu 12 de ses joueurs de champ trouver le chemin des filets ce soir. Les hommes de Raul Gonzalez enchaîneront dès jeudi sur le terrain du Dinamo Bucarest en EHF Champions League, avant de se déplacer à Toulouse dimanche en championnat.
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