Un match que tout oppose, telle pourrait être la description de cette affiche de la 24e journée de Liqui Moly StarLigue entre les Bretons et les Franciliens. D'un côté, nos Rouge et Bleu sont en position de force pour remporter le 12e titre de champion de France de leur histoire avec trois points d'avance sur Nantes à sept journées de la fin de la saison. De l'autre, Cesson-Rennes se retrouve quant à lui dans une situation délicate, celle de premier relégable. Ce sprint final sera ainsi crucial pour les deux formations, qui ne peuvent pas se permettre de lâcher des points. Autant d'ingrédients qui nous promettent une rencontre palpitante à la Glaz Arena.
Une entame équilibrée
Devant leur public, les Irréductibles frappent en premier, mais Paris réagit aussitôt grâce à Kamil (2e : 1-1). S’ensuit un faux rythme de plusieurs minutes, ponctué de tirs imprécis et de fautes techniques des deux côtés. Même en infériorité numérique, nos Rouge et Bleu font preuve de solidité et restent au contact de leur adversaire (6e : 3-3).
Compacte en défense, le club de la capitale punit les locaux sur des attaques rapides. Elohim, Kamil, puis Ferran trouvent tour à tour le chemin des filets, permettant à Paris de creuser un premier écart (10e : 4-6). Tandis qu’Andreas monte en puissance dans les cages avec deux parades, ce premier quart d’heure est marqué par l’efficacité offensive parisienne. Un réalisme incarné notamment par la complicité du duo Ferran Solé - Luc Steins. Passeur sur deux des trois buts de l’international espagnol, notre demi-centre est irréprochable jusqu’ici (15e : 5-8).
La machine parisienne monte en puissance
S’ils ne manquent pas d’envie, les hommes de Sébastien Leriche commettent de nombreuses erreurs techniques. Le technicien breton décide donc de poser un premier temps mort. Mais celui-ci peine à inverser la tendance. Si les Irréductibles se révèlent plus réalistes en attaque, la défense se montre toujours aussi perméable. Paris conserve donc son avance dans un premier acte prolifique (22e : 10-13). Un écart qui s’accroît à l’approche de la pause grâce à deux superbes inspirations de Luc Steins et Jacob Holm (25e : 10-15).
Le festival du club de la capitale est bel et bien lancé dans cette rencontre. Tandis que Luc et Jacob régalent en attaque, Andreas enchaîne les arrêts. Nos Parisiens sont impitoyables et maintiennent le rythme malgré le réveil de Sunjic côté Breton, qui remporte coup sur coup ses duels face à Kamil et Ferran sur l’exercice des 7m (29e : 11-17). Les hommes de Raul Gonzalez rentrent ainsi aux vestiaires au terme d’un premier acte maitrisé à la Glaz Arena (30e : 11-18).
Des Rouge et Bleu en démonstration
Paris entame cette seconde période en supériorité numérique, et ne tarde pas à en profiter pour sanctionner Cesson-Rennes. Elo’ signe notamment son troisième but de la soirée grâce à une frappe surpuissante dont il a le secret (33e : 12-20). Même en défense, Andreas Palicka brille avec une splendide double parade avant de lancer Luka en contre-attaque, qui fait mouche à son tour (36e : 14-23). Et quand ce n’est pas notre dernier rempart suédois qui freine les assauts bretons, c’est la malchance qui s’en mêle, comme en témoigne ce double poteau de Robin Molinié.
Un manque de réussite que ne partage pas le club de la capitale ce soir. Depuis son aile gauche, Wallem ouvre à son tour son compteur but du soir et fait passer Paris à dix buts d’avance (40e : 18-28). Si le suspense dans cette rencontre semble s’être définitivement envolé, Cesson-Rennes décide toutefois de poser un nouveau temps mort à la suite du neuvième but de Kamil, impitoyable ce soir (43e : 20-30).
Les Titis à l’honneur
Si la victoire parisienne est acquise au moment d’entrer dans ce dernier quart d’heure, cette fin de rencontre n’en reste pas moins passionnante à regarder. Cela est notamment dû aux festivals de Kamil et d'Elohim, qui se répondent l’un à l’autre. Tandis que notre pivot pointe à neuf unités, Elo’ le rattrape au fil des minutes en signant sa huitième réalisation de la soirée (47e : 22-33). Raul Gonzalez profite de ses dernières minutes pour effectuer plusieurs rotations. Jannick Green, Gautier Loredon, Léo Plantin, Kent Robin Tonnesen, David Balaguer et Noah Narcisse font ainsi leur entrée sur le parquet de la Glaz Arena.
Noah s’illustre immédiatement avec une remise parfaite pour Jacob Holm (49e : 23-36). Dans la foulée, c’est un autre Titi qui s’illustre avec Léo Plantin, qui ne tremble pas de la ligne des 7m (53e : 26-39). Impitoyable, Paris aura sans aucun doute signé l’un de ses matches les plus aboutis de la saison à la Glaz Arena. Une victoire nette et sans bavure, la plus large de la saison toutes compétitions confondues (60e : 28-41). La mission est accomplie, rendez-vous la semaine prochaine à Coubertin.
La suite pour les Rouge et Bleu
Après cette belle victoire, Paris retrouvera le Stade Pierre de Coubertin samedi prochain à 20h dans le cadre de la 25e journée de Liqui Moly StarLigue. Les hommes de Raul Gonzalez défieront une autre formation en difficulté ces dernières semaines : Tremblay. Une rencontre à ne manquer sous aucun prétexte dans ce sprint final si important dans la quête d’un nouveau titre.
Vos places pour Paris - Tremblay !
LEs réactions de Raul Gonzalez et Jannick Green
(Crédits : E. Renard/Team Pics/PSG)
