Marquinhos effectuait son retour de suspension, et Luis Enrique lançait Barcola titulaire à la place de Doué. Pour le reste, le onze restait inchangé pour la bataille de Birmingham.

Rapidement, les Anglais mettent la pression et veulent profiter de la ferveur de leur public. Mais Dembélé et les siens sont solides et mettent rapidement le pied sur le ballon. Et sont rapidement récompensés, par l’ouverture du score d’Hakimi. Parfaitement lancé par Mendes, Barcola accélère à gauche, il perfore et entre dans la surface avant de centrer en retrait. Martinez se couche mais relâche le ballon vers Hakimi qui conclut et permet aux siens de décoller (0-1, 11e).

Pour autant, les joueurs d’Aston Villa ne veulent pas abdiquer, et tentent de créer des brèches dans une défense parisienne bien en place. À l’image de Marquinhos, qui intervient en patron devant Rogers puis Rashford, pour frustrer les locaux (17e). Le capitaine rouge et bleu est suppléé quelques instants plus tard par son gardien, Donnarumma se fendant d’une parade décisive dans un angle fermé, sur une frappe puissante de Rashford (19e).

Les hommes de Luis Enrique font étalage de la même sérénité qui est la leur depuis plusieurs mois, toujours sereins, toujours solidaires. Et sur un contre, ils poignardent leurs hôtes. La sortie de balle est parfaite, Mendes se retrouve en position idéale, à peine dans la surface plein axe, et ouvre son pied gauche. Il trouve l’intérieur du poteau droit de Martinez, Paris est maitre des débats (0-2, 27e).

Mais un quart de finale de Champions League reste le très haut niveau. Villa réduit l’écart par Tielemans, aidé par l’intervention de Pacho qui tente de contrer la frappe du Belge (1-2, 34e). Et fatalement, les joueurs de Birmingham veulent croire. Mais Paris est solide, solidaire, défensivement en place, et parvient à maintenir la pression.

Au retour des vestiaires, Donnarumma doit s’employer devant Rashford qui traîne dans la surface, pour maintenir les siens en tête (52e). Mais les Villans continuent d’y croire et font basculer la soirée avec deux buts coup sur coup pour prendre l’avantage. McGinn marque d’abord de loin (2-2, 55e) puis Konsa, quelques instants plus tard, reprend un centre en retrait de Rashford (3-2, 57e). Gigio sort même une parade miracle deux minutes plus tard, sur une tête de Tielemans (59e), le match devient fou.

Nos Parisiens ne dérogent pas à leur philosophie, mais doivent aussi contenir la fougue des Anglais. Toujours devant sur l’ensemble des deux rencontres, les Rouge et Bleu savent qu’ils n’ont plus droit à l’erreur. Donnarumma sort une nouvelle parade devant Asensio, entré un peu plus tôt, pour conserver l’avantage (70e).

Les Parisiens calment les vagues et retrouvent la possession du ballon, sans oublier de se montrer dangereux, et notamment par l’intermédiaire de Dembélé, qui met le feu dans la surface adverse, un et deux crochets, mais sa frappe puissante pied gauche trouve les mains fermes de Martinez (76e). Le temps défile, et la volonté des Parisiens de mettre un terme au suspense est toujours vivace, Hakimi réalise un grand pont incroyable dans la surface adverse avant de butter une nouvelle fois sur Martinez (83e).

Un ultime frisson parcourt nos rangs, avec une reprise puissante de Maatsen que Pacho contre quasiment sur sa ligne (90e+3) ! Au courage, les Parisiens retrouvent le dernier carré de la compétition, non sans frissonner, mais l'aventure continue, pour encore et toujours plus d'émotions !